Ce que les managers doivent savoir sur les mauvaises habitudes

Les managers ont souvent des problèmes face aux mauvaises habitudes de leurs collaborateurs. Parfois, ils pourraient même s’en arracher les cheveux. Cependant, il faut savoir que notre cerveau peut expliquer le fait qu’une personne ait du mal à modifier ses petites habitudes au travail. Dans cet article, nous proposons à tous les managers de découvrir ce qu’il est important de connaître sur les mauvaises habitudes salariales.

Tout d’abord, il est important de prendre conscience qu’il n’est pas possible de forcer une personne à modifier son comportement. En agissant par la pression, la personne aura tendance à résister et sera encore moins productive. C’est donc une très mauvaise idée. Il faut savoir que les habitudes sont là pour nous aider à réaliser nos tâches quotidiennement, et que notre inconscient nous évite de devoir réfléchir pour des actions que nous avons l’habitude de réaliser. Notre esprit est conçu de manière à créer une sorte de mémoire afin que les tâches répétitives et les moins complexes soient réalisées de manière rapide et automatique.

Le mauvais point réside notamment dans le fait que notre esprit n’enregistre pas uniquement les bonnes habitudes, mais également les mauvaises. Il peut donc être très difficile de se débarrasser de ces mauvaises manies. On peut notamment évoquer le cas des alcooliques ou des fumeurs qui peuvent certes arrêter leurs mauvaises habitudes, mais qui peuvent très vite replonger.

L’explication est simple. Il faut savoir que notre cerveau est capable de traiter quatre cents milliards d’informations par seconde, mais vous avez uniquement conscience de deux mille informations. Le reste est donc stocké dans votre inconscient. Le reste est donc ignoré par notre conscient, mais reste tout de même présent dans notre esprit pouvant ressurgir rapidement.

Certains scientifiques comparent les mauvaises habitudes aux addictions telles que la drogue ou l’alcool. De plus, il faut savoir également que le cerveau met en place une sorte de défense contre le changement des automatismes. Ce n’est donc pas si facile de changer ses mauvaises habitudes, car c’est une véritable lutte contre le cerveau qui est mise en place.

On peut également se demander quel est le temps nécessaire pour mettre en place une nouvelle habitude. Le chirurgien Dr. Maxwell Matz affirmait en 1960 qu’il fallait 21 jours. Cependant, certaines études récentes montrent et prouvent que des comportements répétitifs durant une période égale ou supérieure à 66 jours devient alors, en règle générale, un automatisme.

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